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RPG

qu’est-ce qu’ils nous ont attrapés!

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Les Pokémon, qu’on devait d’abord attraper sur Game Boy, se reproduisent depuis 25 ans dans une franchise tentaculaire — cartes à collectionner et jouer, l’anime, films, mangas, peluches, réalité augmentée — qui tient du coup de génie marketing. Attrapez-les tous ? Ils sont désormais bien trop nombreux…



Ils étaient 151 dans la première génération, encore la préférée. Ils sont désormais près de 900, au point où le slogan «Attrapez-les tous !» a dû être abandonné, car la tâche serait trop ardue.


© Yoshikazu Tsuno Agence France-Presse
Ils étaient 151 dans la première génération, encore la préférée. Ils sont désormais près de 900, au point où le slogan «Attrapez-les tous !» a dû être abandonné, car la tâche serait trop ardue.

Et ce sont eux qui nous attrapent depuis un quart de siècle déjà, prenant dans leurs filets tendus dans les cours d’école une génération d’enfants après l’autre, un peu partout dans le monde.

Ce sont surtout des garçons qui tombent dans la marmite, autour de 6 à 12 ans. La quête était simple, elle l’est encore : dans un monde imaginé, le joueur doit attraper des Pokémon, ces drôles de bestioles, ces « monstres de poche », littéralement. Les entraîner, les faire évoluer afin qu’ils atteignent leurs pleins pouvoirs, très différents les uns des autres, et les faire combattre pour être sacré meilleur dresseur.

Les deux premières versions du jeu vidéo, Pocket Monsters Vert, et rouge, ne sont pas sorties du Japon. C’est deux ans plus tard, en 1998, que les créatures inventées par le Japonais Satoshi Tajiri envahissent les États-Unis. Raz-de-marée trop mignon. Et multiforme. Car une des nombreuses clés du succès des Pokémon, c’est la synergie des produits, arrivés d’une claque en Amérique du Nord.

« C’est fascinant », nomme Philippe Legault, fan fini de 28 ans, entré enfant dans la constellation par l’émission télé (« une des particularités au Québec, c’est que les noms des Pokémon n’étaient pas traduits et restaient en anglais même dans la version française. J’ai jamais pu apprendre les noms français depuis… »).

« J’ai du mal à dire quel est le cœur de la franchise », analyse-t-il. « Je dirais les jeux vidéo, mais d’autres diraient les films, les cartes… On entre par un jouet donné chez McDonald’s, et ça y est ! On est coincé dans cette machine si bien huilée qu’on passe d’un produit à l’autre. Et ce n’est pas simplement un amas de produits dérivés ; ils sont liés et se répondent les uns les autres. Chaque Pokémon en appelle un nouveau, et on croit que pour avoir l’expérience complète, il faut aller en chercher encore plus. Encore aujourd’hui, c’est l’aspect collection qui me garde accroché », admet l’homme de 28 ans.

« Ce n’est plus l’aspect mignon, le jeu m’est trop facile, que du nourriture de confort ; mais je suis incapable de lâcher chaque nouveau jeu vidéo si je n’ai pas capturé absolument TOUS les Pokémon qui s’y trouvent. C’est presque reptilien : je dois remplir la liste. » Ils étaient 151 dans la première génération, encore la préférée. Ils sont désormais près de 900, au point où le slogan « Attrapez-les tous ! » a dû être abandonné, car la tâche serait trop ardue.

Une autre force ? Être le jeu le plus accessible pour les jeunes joueurs, la porte d’entrée, autant en jeu de cartes à jouer et à collectionner qu’en RPG [Role Playing Game, jeu de rôles]. « C’est notre plus jeune clientèle en magasin, celle qui vient acheter des cartes Pokémon, et de loin. C’est souvent par ça qu’ils commencent à jouer », explique Léonard Blais-Hurtubise, du centre de jeux l’Expédition, à Montréal.

La création d’une communauté fait aussi partie de la marque. « Au tout début, il y avait deux versions différentes du premier jeu, Rouge ou Bleu. Avec une seule version du jeu, on ne pouvait pas attraper tous les Pokémon, il en manquait quelques dizaines. Pour terminer le jeu, il fallait un ami : à l’époque, on connectait les deux Game Boy ensemble par câble. Ça forge cet aspect communauté et amitié, très fort au Japon. »

La tortue avec ses canons de tank…

Il y a eu des creux de vague, en 25 ans, et les interviewés du Devoir notent la baisse d’intérêt lors de la troisième génération de produits, et une baisse de créativité globale dans les produits plus récents, qui continuent pourtant de se vendre très, très bien.

Philippe Legault note que des inspirations de la mythologie chinoise et japonaise percent maintenant dans les Pokémon, dont le Roi des singes de Pérégrinations vers l’ouest, et des elles ou ils, ces esprits. Léonard Blais-Hurtubise remarque que les cartes Objet sont désormais plus originales, et que les paysages s’ancrent maintenant dans des régions réelles qu’on associe à la France, à l’Angleterre ou à Hawaï.

Mais la nostalgie, aimant puissant, comble la chute de créativité. Les joueurs de la première heure, maintenant adultes, sont devenus de grands collectionneurs. « Il y a un énorme engouement pour les premières cartes, c’est fou », remarque M. Blais-Hurtubise.

Et encore aujourd’hui, illustre Philippe Legault, « les conceptualisations très simples, en amalgame, d’animaux avec des éléments d’armes, rattachées au réel et à l’imaginaire, sont très efficaces. J’veux dire, tsé une grosse tortue avec des canons de tank dans le dos, pour un enfant, c’est VRAIMENT l’amusement. » Léonard Blais-Hurtubise, 23 ans, le sourire dans la voix : « J’aime l’idée, encore, d’avoir mon dragon à moi… »

Pour célébrer ses 25 ans, Pokémon lance bien sûr des produits à collectionner. Et organise le 27 février un concert faire la fêtevirtuel du rappeur Post Malone, qui a déjà lancé sa reprise de Veux seulement être avec vous, frapper de 1995 de Hootie and the Blowfish, enregistrée pour l’occasion.

Avec Clémence Pavic

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