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Dix jeux vidéo pour voyager durant l’été


L’été est à peine arrivé que le soleil est déjà reparti : pour vous distraire sans risquer la pluie ni bouger de votre canapé, le service Pixels a sélectionné dix sorties récentes hautes en couleurs.

Alors que la réouverture des terrasses, des restaurants, des musées ou des cinémas nous a remis du baume au cœur en juin, une vague de bonne humeur transparaissait aussi dans les sorties vidéoludiques. Parmi les nouveautés du mois qui vient de s’écouler, le service Pixels a sélectionné dix jeux appartenant à des registres très variés (puzzle, stratégie, action…), souvent très colorés ou bourrés d’humour, pour occuper ses vacances ou ses soirées.

    « Overboard ! », un roman interactif d’Agatha Christie

1935. Un paquebot croise sur l’Atlantique, à quelques heures des côtes américaines. Soudain, un cri dans la nuit. Un « plouf » sonore : un homme est passé par-dessus bord. Inutile de chercher le, ou plutôt la coupable : c’est vous ! Une actrice sur le retour, décidée à se débarrasser de son mari fasciste et volage afin de toucher sa confortable assurance-vie. Problème : l’équipage et les autres passagers ne vont pas tarder à se mettre à la recherche du disparu, et les soupçons, forcément, vont se tourner vers vous. Allez-vous réussir à débarquer à New York en femme libre (et riche) ? Il ne tient qu’à vous de brouiller les pistes, de trouver un bon alibi… voire de faire porter le chapeau à quelqu’un d’autre. Un Cluedo inversé malin, drôle, mais malheureusement totalement en anglais.

Overboard !, 12,50 € sur PC et Switch, 6,99 € sur iOS.

    « Chicory », un conte entre aventure et coloriage

Que se passerait-il si les couleurs disparaissaient ? C’est ce qu’il se produit dans Chicory lorsque la porteuse du pinceau qui donne ses couleurs à la réalité ne donne plus signe de vie. Un chien naïf (notre héros) récupère l’outil magique et a désormais la capacité de redonner leurs couleurs aux décors ou aux êtres vivants. Vous commencerez par tout barbouiller joyeusement avant de vous rendre compte que l’action du pinceau permet de résoudre des puzzles, d’atteindre des zones jusque-là inaccessibles puis de mener des combats contre des forces obscures. A l’ivresse de la couleur succède alors le plaisir d’une histoire intime et plus touchante qu’elle n’y paraît.

Chicory, 16,79 € sur PC, Mac et Playstation 4 et 5.

    « Ratchet and Clank : Rift Apart » : une aventure adorable et sans temps mort

Le robot Clank et l’animal à fourrure Ratchet reprennent du service après quatre ans d’absence. Les studios Insomniac (Marvel’s Spiderman : Miles Morales) donnent un coup de fouet à leur franchise lancée il y a presque vingt ans dans l’une des premières exclusivités de la Playstation 5. La formule est inchangée mais diablement efficace : une alternance de phases de plates-formes (plutôt simples), de moments de tirs (plutôt corsés) et de périodes d’exploration (plutôt divertissantes). On ne s’ennuie pas une seconde durant la dizaine d’heures que dure l’histoire principale : malgré un scénario parfois confus, les personnages ont de l’épaisseur, l’univers est grandiose et les combats, menés à coups d’armes rigolotes, sont épiques de bout en bout.

Ratchet & Clank : Rift Apart, 79,99 € sur Playstation 5.

    « L’Atelier du jeu vidéo » : pour partager ses créations

On aime bien le titre anglais de ce jeu : « Game Builder Garage », qui annonce bien l’impression que l’on aura de soulever le capot d’un jeu vidéo et de mettre les mains dans le cambouis. Pas besoin de connaître une seule ligne de code : ici, le joueur se charge d’assembler des blocs préprogrammés, appelés « Nodons ». Mais le jeu n’est pas pour autant simpliste. Les subtilités de sa caisse à outils sont nombreuses et les heures de tutoriels ne suffisent pas à les assimiler d’un coup. Ce jeu très didactique et passionnant permet aussi de partager ses créations ou d’explorer celle de sa communauté très créative de joueurs.

L’Atelier du jeu vidéo, 29,99 € sur Switch.

Vidéo: Attention, ça glisse… beaucoup. Double gamelle (Dailymotion)

    « Labyrinth City : Pierre The Maze » : un livre d’images malicieux où se perdre

Chaque niveau de Labyrinth City est un superbe dédale grouillant de centaines de personnages qui s’animent au passage (ou sous les clics) du joueur. Vous y aiderez Pierre, un sémillant détective, à mettre la main sur l’infâme Mr. X qui sème la pagaille après avoir dérobé une pierre magique. Cette adaptation (par les studios français Darjeeling) d’une série de livres pour enfants du Japonais Hiro Kamigaki propose de s’immerger dans un univers loufoque et attachant, qui ravira aussi bien les plus jeunes que les adultes. Ces derniers se plairont particulièrement à y dénicher de nombreux objets cachés ou à essayer de faire les niveaux le plus rapidement possible.

Labyrinth City : Pierre The Maze, 11,99 € sur PC et Switch, à venir sur mobiles.

    « LEGO Builder’s Journey » : des briques bluffantes de réalisme pour une série de puzzle

D’abord sorti sur Apple Arcade en 2019, ce petit jeu de casse-têtes adapté de l’univers des briques LEGO bénéficie d’une nouvelle sortie à l’occasion de son portage sur PC et Switch. Une version enrichie de niveaux supplémentaires et d’effets visuels très séduisants. Chaque niveau est composé d’une petite scène dans laquelle évolue un personnage constitué de quelques pièces de Lego : le joueur va manipuler d’autres pièces qui jonchent le sol pour traverser des tableaux adorables et nostalgiques. Des puzzles qui doivent beaucoup à l’esthétique épurée de Monument Valley, idéaux pour des parties courtes et relaxantes.

LEGO® Builder’s Journey, 16,99 € sur PC, 19,99 € sur Switch et par abonnement sur Apple Arcade.

    « Roguebook » : cartes, monstres et stratégie

Construire un paquet de cartes petit à petit, battre des ennemis de plus en plus forts… Roguebook est le dernier-né d’un genre qui a le vent en poupe, mélangeant jeu de cartes et rogue-like, dans la lignée du populaire Slay the Spire. Roguebook emprunte d’ailleurs très largement à son prédécesseur (certaines des cartes et des artefacts sont quasiment copiées-collées), mais introduit plusieurs idées qui changent la donne : la possibilité de customiser ses cartes de différentes manières, le fait de contrôler deux héros – ce qui démultiplie les possibilités de stratégie –, et le fait que la carte du monde doit être révélée petit à petit à coups de pinceaux, ce qui introduit à la fois plus de stratégie et plus de poésie. On n’en attendait pas moins d’une équipe de création composée des anciens du très beau Faeria et de Richard Garfield, le créateur de Magic en personne.

Roguebook, 25 € sur PC, à venir sur consoles.

    « Ender Lilies » : exploration sombre et corsée

Ender Lilies fait partie des jeux dont on n’attend pas grand-chose mais que l’on n’arrive plus à lâcher au bout d’une heure et demie. On y dirige en vue latérale une petite fille confrontée à d’ignobles monstres, qui laisse combattre à sa place les esprits apaisés des ennemis déjà vaincus. Les adversaires de plus en plus coriaces et les boss, toujours difficiles, donnent du piment à l’exploration de cet univers tourmenté. Très classique dans sa forme (dans la droite ligne de l’antique Metroid), l’aventure est solidement menée et on s’est retrouvé charmé par sa beauté vénéneuse.

Ender Lilies, Quietus of the Night, 24,99 € sur Switch.

    « Ynglet » : de la plate-forme sans plates-formes

Une des curiosités du mois : un jeu danois qui semble dessiné au feutre et ne ressemble à aucun autre. On y incarne une créature aux allures d’amibe, se propulsant de cellule en cellule, comme dans un jeu de plate-forme dans lequel on ne pourrait compter que sur son élan. Ce qui compte ici, c’est la bonne trajectoire. La moindre imprécision est sanctionnée par une chute dans le vide. Après des débuts laborieux, on se surprend à se diriger avec fluidité, et même à éprouver de belles sensations de glisse. Ynglet est court (comptez entre une heure et une heure et demie) mais les niveaux, sortes d’abstractions de divers quartiers de Copenhague, sont très variés. Une expérience sensorielle totale, qui s’accompagne de la superbe bande-son electro signée par le créateur du jeu, Nifflas.

Ynglet, 6,59 € sur PC et Mac.

    « Scarlet Nexus » : moins encombrant qu’une pile de mangas

Scarlet Nexus louche vers le manga interactif, bourré de cinématiques. Le point de départ de l’intrigue ne surprendra d’ailleurs pas les amateurs de L’Attaque des Titans ou de Neon Genesis Evangelion : on y incarne un jeune homme ou une jeune femme qui entre dans un peloton d’élite dont le but est de combattre des envahisseurs, d’inquiétants hybrides organiques et mécaniques. Mais si le jeu met du temps à s’installer, il propose des phases de combat très dynamiques et riches, dopées par des superpouvoirs. Les novices des jeux de rôle japonais risquent d’être déroutés par des menus peu clairs et des quêtes annexes parfois creuses, mais cette longue aventure (comptez une quarantaine d’heures pour boucler les deux arcs narratifs) est pleine de rebondissements et de belles scènes d’action.

Scarlet Nexus, 69,99 € sur Xbox (One, Series XIS) et Playstation (4 et 5), 49,99 € sur PC.



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