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Fortnite : Epic Games porte plainte contre Apple auprès de la Commission européenne

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Epic Games revient à la charge contre Apple et porte plainte à Bruxelles contre les mécanismes enfreignant la concurrence supposément mis en place par le fabricant des iPhone.

C’est un nouvel épisode du feuilleton qui oppose Epic Games à Apple, et il se déroule cette fois en Europe. L’éditeur du jeu phénomène Fortnite a officiellement déposé une plainte contre le géant californien auprès de la Commission européenne. Dans sa documentation, Epic accuse Cupertino d’avoir utilisé son écosystème iOS pour imposer à ses rivaux des charges difficilement soutenables économiquement. Le studio fait évidemment référence aux 30 % de commission prélevée par Apple sur chacune des ventes réalisées sur son App Store. Principal problème pour Epic : il n’existe pas d’alternative à la distribution d’applications et au système de paiement mis en place par Apple, qui a fait en sorte de “mettre soigneusement en place des règles enfreignant le concept de libre concurrence”. Selon les avocats d’Epic Games, cette position de monopole et la manière dont elle est verrouillée et entretenue contreviennent aux lois régissant le marché de l’Union européenne.

Le modèle des 30 % de commission attaqué de toutes parts

Pour rappel, cette dispute a débuté lorsque l’éditeur de Fortnite a cherché à court-circuiter les systèmes de paiement imposés par Apple et Google sur les App Store et Play Store, pour éviter d’avoir à leur verser 30 % des sommes générées par la boutique Fortnite. Dans la foulée, Apple et Google avaient décidé de retirer l’app Fortnite de leurs magasins. Mais s’il existe des alternatives sous Android pour que le jeu puisse continuer à être téléchargé, rien de tel sous iOS. À ce jour, Fortnite reste indisponible sur l’App Store et les détenteurs d’iPhone ne peuvent plus y jouer.

Dans sa plainte, Epic Games pointe aussi du doigt deux événements qui tendent à prouver qu’Apple a stratégiquement agi pour avantager ses propres services : le lancement de l’abonnement Apple Arcade au mois de septembre 2019 et le refus d’accueillir sur l’App Store les applications de plusieurs grands services de jeu en nuage (GeForce Experience de Nvidia, Stadia de Google, Xbox Game Pass Ultimate de Microsoft) qui doivent se contenter de clients web.

“Ce qui est en jeu ici, c’est l’avenir même des plateformes mobiles. Les consommateurs ont le droit d’installer des applications à partir des sources de leur choix et les développeurs ont le droit de se faire concurrence sur un marché équitable […] C’est mauvais pour les consommateurs qui paient des prix gonflés en raison de l’absence totale de concurrence entre les magasins et de traitement des paiements. Et c’est mauvais pour les développeurs, dont le gagne-pain dépend souvent de l’entière discrétion d’Apple quant aux produits autorisés sur iOS et à quelles conditions”, accuse Tim Sweeney, fondateur et patron d’Epic Games.

Concurrence verrouillée

On l’a compris, il s’agit évidemment d’une affaire de gros sous, mais Tim Sweeney dit ne pas chercher à obtenir de dommages et intérêts d’Apple, uniquement voir émerger des conditions de marché qu’il jugerait plus équitables. Il n’est selon lui pas normal que le contrôle total qu’une entreprise exerce sur son matériel soit la base d’un contrôle exponentiel sur des marchés secondaires.

Interrogé par le Financial Times au sujet de cette plainte, Apple reste stoïque et livre toujours la même réponse dans cette affaire : “Notre priorité a toujours été de fournir à nos clients un endroit sûr et fiable pour télécharger des logiciels et d’appliquer des règles de manière égale à tous les développeurs. Le comportement d’[Epic] a transformé les clients en pions, et nous sommes impatients de le faire savoir clairement à la Commission européenne.”

Si cette affaire prend une telle ampleur, c’est non seulement parce que l’on parle de Fortnite, un jeu extrêmement populaire qui génère des millions de dollars de recettes par la vente d’objets virtuels, mais aussi parce que c’est tout le modèle d’Apple et de la “taxe 30 %” dictée par la firme pommée qui est attaqué, comme il a déjà pu l’être par le passé par des acteurs tels que Spotify ou Netflix, qui ne laissent en conséquence plus la possibilité à leurs membres de s’abonner via l’App Store. La Commission européenne a dit prendre connaissance de cette plainte et signalé être déjà au fait de ces positions, qu’elle examine dans le cadre de plusieurs enquêtes ouvertes concernant Apple.

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