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l’éditeur français Homa Games lève 15 millions de dollars, Financement


C’est un acteur encore peu connu du secteur français du jeu vidéo, mais Homa Games monte en puissance. Cet éditeur de titres sur mobiles vient de réaliser sa première levée de fonds : un tour de table de 15 millions de dollars, auprès notamment d’Idinvest Partners et e-ventures, qui ont mené conjointement l’opération.

Lancé en 2018, Homa Games s’est spécialisé sur le segment
des jeux mobiles « hypercasual ».
Comprendre, des titres faciles à prendre en main et dont les parties n’excèdent pas quelques minutes. Un pan du marché en plein boom comme l’illustre la croissance fulgurante d’un autre acteur français : Voodoo.

Aujourd’hui, Homa Games travaille avec quelque 300 studios à travers le monde. « Notre rôle est d’aider ces structures composées d’une toute petite équipe de développeurs à débloquer leur créativité. On veut être une rampe de lancement », souligne Daniel Nathan, patron de Homa Games qu’il a co-fondé avec trois autres associés.

Dans le détail, le groupe fait des avances financières aux studios pour développer un jeu, s’occupe du marketing ou encore d’optimiser leurs moyens de monétisation. Homa Games s’implique aussi et surtout en aidant les développeurs à affiner leur mode de jeux et à détecter le « gameplay » qui va faire mouche.

Un « deal » avec Hasbro

Il y a plusieurs années, le jeu Angry Birds fut l’un des succès phares du « casual gaming ». Mais avant ce hit, son créateur Rovio avait lancé 51 titres sur le marché. Pour autant d’échecs… Homa Games veut éviter ce type de tombola à tout prix et minimiser le facteur hasard. « L’idée est de produire des jeux rentables, rapidement, et de perdre le moins de temps possible avec ceux qui ne trouveront jamais leur public », note Daniel Nathan. Le temps de développement, c’est de l’argent.

Le groupe demande ainsi des flopées de prototypes de jeux à ses studios partenaires ,qui sont ensuite passés au crible. « On en élimine une bonne centaine par mois », précise Daniel Nathan. Jusqu’à trouver la formule idoine pour un titre. Depuis ses débuts, le groupe a édité plus d’une une trentaine de jeux. Sky Roller, Tower Color, Idle World : ces jeux gratuits, monétisés par la publicité, ont été téléchargés par des millions de personnes.

Le modèle économique de Homa Games ? Un partage des revenus avec le studio pouvant aller jusqu’à 50 % maximum. Pas encore rentable, la start-up générerait plusieurs dizaines de millions d’euros de revenus par an et emploie près de 80 salariés. Ses effectifs ont quadruplé en un an.

Avec la manne récoltée lors de sa levée, Homa Games entend investir dans ses studios en propre ; le groupe en a déjà quatre sous sa houlette. Surtout, Homa Games avait besoin de cash pour négocier le droit d’adapter des franchises connues en jeux « Hypercasual ». Une formule qui a très bien fonctionné avec le titre NERF Epic Pranks ! ; Nerf est une marque de jouets appartenant à
Hasbro, le fabricant américain.
Homa Games avait ensuite eu recours au studio ukrainien Kadka pour le développement. Depuis, ce titre a été téléchargé plus de 50 millions de fois. « On est en discussions avec d’autres grands groupes pour plusieurs marques », confie Daniel Nathan. Un jeu qui en vaut la chandelle.



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