L’annonce d’une réouverture des remontées mécanique repoussée, les stations de ski craignent de voir leur saison compromise
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Ils avaient cerclé de rouge la date du 7 janvier, mais il leur faudra attendre. Les opérateurs de remontées mécaniques, loin de rouvrir ce jour-là comme l’avait envisagé Jean Castex il y a un mois, « selon l’évolution de la situation sanitaire », ne seront pas plus avancés à l’issue de la conférence de presse du premier ministre, jeudi. Elles craignent, désormais, de voir la saison compromise pour de bon, avec une fermeture qui se prolongerait durant les vacances de février.
Le conseil de défense tenu mercredi n’a pas tranché la question des stations de sports d’hiver. Le gouvernement attend de disposer du recul des données sanitaires liées aux fêtes pour prendre des décisions : « On constate que la situation sanitaire en France est, au mieux, sur un palier en termes de nouveaux cas et de personnes en réanimation, développe le secrétaire d’Etat chargé du tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne. C’est pourquoi il n’a pas été possible de concrétiser une réouverture des remontées mécaniques le 7 janvier, qui était conditionnée à l’évolution des données sanitaires. »
Il faudrait d’ici là que l’épidémie régresse pour que le ciel se dégage un peu. Les vacances de Noël ont été, comme prévu, difficiles économiquement – baisse estimée de 80 % de l’activité dans les stations, selon l’Association nationale des maires des stations de montagne (ANMSM) – en l’absence de possibilité de pratiquer le ski de piste et malgré une neige abondante sur tous les massifs.
Décision nationale
L’angoisse de rester sur le même schéma en février est, désormais, très concrète. L’épidémie de Covid-19 ne donne aucun signe de répit et la présence en France des variants britannique et sud-africain fait même craindre un rebond important. L’argument a été servi aux restaurateurs pour justifier le report sine die de la réouverture, qui était envisagée au 20 janvier.
« Une ouverture le week-end du 16 janvier, c’est la date limite, car les gens commencent à annuler leurs réservations en février », estime Jean-Luc Boch, maire de La Plagne (Savoie). D’autres situent l’échéance au 20 janvier, ce qui laisserait plus de deux semaines aux vacanciers de la zone A pour préparer leur séjour. Pour le secrétaire d’Etat au tourisme, « il faut désormais rapidement donner aux acteurs de la montagne de la visibilité, une date, les conditions sanitaires qui leur permettront de rouvrir, car février se joue aujourd’hui ».
« Une ouverture le week-end du 16 janvier, c’est la date limite, car les gens commencent à annuler leurs réservations en février », Jean-Luc Boch, maire de La Plagne
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